Dossier de mathématiques:

géométrie et numération


 

Introduction

Séance de géométrie

Séance de numération

Vos commentaires

 

 

 

Introduction


Dans ce dossier nous allons analyser deux séances sur les deux matières principales des mathématiques : une en géométrie et l’autre en numération.
Pour la géométrie, il s’agit d’une séance que j’ai préparée lors du second stage en responsabilité dans une classe de CE1. Suivant les progressions du titulaire de la classe, et suivant ses conseils, j’abordais avec les enfants le maniement de la règle et la mesure du segment : cette séance correspond à ces compétences citées dans les instructions officielles : « comparer des objets selon leur longueur par un procédé direct ou indirect » et « utiliser une règle graduée en cm pour mesurer ou pour construire un segment. »
En ce qui concerne la numération, la séance que je vais décrire est une séance observée lors d’un stage de pratique accompagnée, une séance visant à poursuivre les objectifs mis en place par le maître formateur sur la division. Il sera utilisé différentes techniques pour la résolution du problème proposé, dont la division euclidienne qui sera désignée comme l’une des plus efficaces alors que certaines autres techniques seront considérées comme périlleuses par les enfants eux mêmes. Il s’agit en fait d’une mise en valeur de cette technique en opposition avec les autres techniques, qui aboutissent au même résultat mais sont moins efficaces.

 

Séance de géométrie

Tout d’abord, nous allons présenter les séances précédentes à celle que nous allons analyser ici, pour bien situer son inscription dans la séquence et mieux cerner les difficultés qu’elle comporte.

Cette classe était très en retard, car on y rencontre beaucoup de difficultés en lecture et le niveau étant trés d’hétérogène, les progressions étaient quelque peu retardées vu les différences de niveau à gérer.
Durant les séances précédentes, nous avions vu l’utilisation de la règle comme instrument pour tracer des droites. Nous avions réalisé un exercice simple consistant à joindre deux points, après un travail par deux où ils devaient expliciter leur démarche. Nous avions rédiger un court texte expliquant comment nous nous y étions pris pour réussir la situation problème avec une démonstration par un élève sur le tableau de la classe. Voici en substance ce qui fut rédigé avec les enfants : « placer sa règle légèrement en dessous des deux points de façon à ce qu’on voit les deux points au-dessus de la règle puis tracer le trait sans bouger la règle ». Puis un petit exercice leur avait été distribué, les enfants devaient poursuivre le trait de telle manière à obtenir un quadrillage. Globalement cet exercice fut acquis par tous les enfants, même un élève en très grosse difficulté qui ne savait ni lire ni compter a réussi brillamment l’exercice.
Durant la séance de géométrie suivante, nous nous sommes intéressés aux comparaisons de longueur : les enfants se trouvaient devant une feuille polycopiée sur laquelle apparaissaient différents segments. Ils devaient les classer du plus grand au plus petit sans utiliser la règle, avec tous les autres accessoires qu’ils désiraient. Une série de fils, et de bandes de papier étaient mises à leur disposition.
La séance suivante concerna les mesures proprement dites à l’aide du manuel et d’une unité u les enfants devaient découvrir combien de u mesurait chaque segment. A la fin de cette séance nous avions introduit la notion de centimètre.

Et c’est ensuite que s’inscrit la séance que nous allons analyser.


Classe : CE1

Objectif de la séance : utiliser sa règle comme instrument pour mesurer et joindre deux points.

Compétences : -savoir placer sa règle en fonction du zéro
-savoir placer sa règle pour joindre deux points
-dénombrement des grandeurs pour placer un point à la distance demandée.

Nous avions donc vu précédemment, l’utilisation de la règle pour joindre deux points, la comparaison de segments entre eux, la mesure d’un segment, et introduit le centimètre comme unité de mesure. Il nous restait à mesurer en centimètres avec la règle ce qui était en quelque sorte l’aboutissement des autres séances.
Pour ce faire, nous débutâmes la séance par la reconstitution des centimètres de la règle sur une bande de papier, exercice suggéré dans beaucoup de manuels du maître mais qui posa déjà problème à certains enfants ; donc pour ne pas entériner l’erreur, je réunis le groupe classe et ensemble nous tentâmes de trouver où se situaient les centimètres. « Les petits traits entre chaque numéro » posèrent problème aux enfants. La convention formulée par les enfants fut finalement que les plus longs traits étaient l’emplacement des centimètres. Après cette mise au point, il leur fut plus aisé de reconstituer leur règle. On reformula la consigne et ce qu'ils venaient d’accomplir : « nous avons reconstitué une règle en faisant un petit trait tous les centimètres ».
Puis je distribuais un polycopié (conf. polycopié ci-joint) qui ressemblait beaucoup à celui concernant le prolongement des droites.
« Cette fois nous allons fabriquer le quadrillage nous même, du début à la fin » leur dis-je.
Les enfants devait tracer sur les quatre cotés du carré un trait tous les deux centimètres et numéroter ces traits de 1 à 9. Puis joindre les 1 ensemble, les 2 etc.… Me rendant compte de la difficulté de l’exercice un peu tard je décidais de le modifier légèrement, et de le décomposer en plusieurs étapes :
1/ Tracer des tirets tous les deux centimètres comme dans l’exemple.
2/ Numéroter ces tirets : le premier, le deuxième….
3/ Joindre les 1 ensemble, les 2 ensemble….
Mais la difficulté restait bien trop présente : l’exercice précédent de la règle était trop ancré et surtout trop récent dans la tête des enfants : passer de fait un trait tous les centimètres et écrire 1, 2, 3, 4, 5… puis devoir faire un exercice où on doit faire presque le même type d’exercice mais tous les deux centimètres, c'est-à-dire ne plus se fier à la numérotation de la règle mais transposer sa mesure était bien trop difficile.
Cependant certains éléments y arrivèrent et bizarrement pas les plus doués de la classe qui eux avaient beaucoup plus de difficulté et n’arrivaient pas à s’en sortir par eux-même. Je circulais énormément pendant les exercices d’une table à l’autre pour tenter de reformuler la consigne plus clairement pour chacun, quitte à leur donner un exemple, mais alors mes objectifs s’en retrouvaient faussés car ma séance devenait beaucoup plus frontale et moins en situation problème pour les enfants, je leur donnais presque les propositions attendues pour le bilan en fin de séance. Parfois même je leur mâchais le travail et plaçais la règle pour mieux me faire comprendre, je ne les laissais pas assez réfléchir et trouver la solution eux-mêmes ou tout du moins je n’osais pas les laisser assez longtemps face à leur difficulté et leur erreur ; me rendant compte de la lacune de la construction de ma leçon, je tentais de me rattraper, alors que j’aurais pu limiter les dégâts en laissant libre cours à la situation problème, qui fut plus problématique que prévu.
Le temps passait et je me retrouvais fort en retard avec des élèves qui avaient fini depuis fort longtemps et d’autres qui continuaient à ne pas saisir le but de l’exercice. Cette classe étant difficile à gérer du point de vu du comportement et donc ne devant pas les laisser trop longtemps sans une situation problème ou un travail concret à réaliser, je décidais d’arrêter là l’exercice au grand damne des meilleurs éléments frustrés pour une fois de ne pas avoir atteint leur objectif. Mégane par exemple, sans doute la meilleure élève de la classe et fort calme s’était même énervée sur sa feuille et devant l’impasse s’énervait encore plus.
Nous réalisâmes tout de même le bilan : comment vous y êtes vous pris ? Et ce fut là l’un des rares points positifs de cette séance : les élèves, qui d’habitude se faisaient tout petit pendant les mises en commun, en ressortaient grandis, et levaient le doigt alors que la tête de classe restait muet ou alors levait le doigt histoire de ne pas perdre la face mais pour ensuite ne formuler aucune hypothèse si on les interrogeait, mais juste bégayer et faire semblant de réfléchir. Donc les élèves les moins brillants s’exprimèrent (pas tous bien sûr, certains d’entre eux restaient eux aussi sans hypothèse).
- « Il faut toujours placer le 0 sur le point pour mesurer. »
- « On peut compter de deux en deux, sans bouger la règle qui doit rester sur le 0. »
-« On peut bouger à chaque fois sa règle et la replacer devant le bon point, pour qu’il y ait bien 2 cm. »
Devant cette mise en commun fort complète, les élèves brillants qui étaient restés coincés comprirent mieux l’exercice et voulurent se remettre au travail. Mais le temps ne le permettait pas et ce ne fut que le lendemain qu’ils le purent. Cette fois l’exercice fut repris à zéro, on jeta les feuilles mal gommées voir chiffonnées par la manipulation intensive de la gomme et on reprit l’exercice depuis le début. Cette fois tous réussir et en moins de temps qu’il ne fut prévu.
L’objectif fut donc atteint mais en beaucoup plus de temps que je ne le croyais et au prix de nombreux détours qui auraient pu être évités, sans oublier le fait que je fus bien trop directif.
D’abord, je n’ai pas assez utilisé la pédagogie différenciée pour les élèves qui auraient eu du mal pour cet exercice (il aurait été original de donner des moyens permettant une accessibilité à l’exercice plus aisé à la tête de la classe qui ne comprenait pas l’exercice, sans doute pour la seule fois des trois semaines.). Ainsi on aurait pu donner à certains un morceau de carton de deux centimètres, qui aurait permis à l’enfant de transposer ces deux centimètres sur les cotés du carré avec une plus grande facilité. Mais auquel cas, l’objectif de l’utilisation de la règle n’aurait pas été atteint, et donc on aurait été contraint de revenir avec cet élève sur un exercice différent par la suite. Ou bien et il semble que ce soit la meilleure solution, revenir sur le même travail, mais avec cette fois l’utilisation de la règle comme outil et non plus l’utilisation de morceau de carton ; on serait alors revenu à l’objectif de la séance qui était de faire deux points avec sa règle pour délimiter une distance. Ou alors, une simplification de l’exercice aurait pu être mise en place : au lieu d’un carré de 16 centimètres de coté, j’aurais pu donner un carré de 8 centimètres de coté, et demander aux enfants de tracer un trait tous les centimètres, et on aurait ensuite joint les 1 avec les 1 etc. Ainsi, certes l’introduction de la mesure 2 cm ou d’un autre chiffre n’aurait pas été abordée mais le tracé de la règle et la notion de ce qu’est réellement un centimètre aurait été plus acquise par les enfants. La base de la connaissance aurait été plus solide. Je suis en fait allé trop vite et ai finalement perdu du temps en faisant machine arrière de la sorte, même si le point positif de cette séance est que les enfants en retard habituellement ont pu être mis en avant ; certains écueils auraient pu être évités, la situation problème n’était pas assez construite, les aides de la pédagogie différenciée pas suffisamment mises en place.
De plus, une autre activité aurait du être intégrée à ma progression : plutôt que de donner le centimètre comme unité de mesure convenu en France, une nouvelle activité problème aurait permis aux enfants de mieux saisir cette nécessité. Ainsi dans Enseigner les mathématiques à l’école de Françoise Cerquetti-Aberkan, il est proposé une activité intitulée : « importance d’avoir une unité commune pour mesurer ». Cette activité a pour objectif de prendre conscience de la nécessité d’avoir une unité commune pour reproduire, mesurer, comparer des longueurs et la nécessité de sous-multiples de cette unité (cette dernière notion aurait été mise de coté pour ma classe qui était très en retard et cette nouvelle information aurait sans doute été un peu trop chargée de sens pour eux (même si les millimètres ont été abordés rapidement en fin de séance.)). L’activité se déroule par groupe : un groupe doit réussir à faire construire à un autre groupe un segment juste par une description écrite. Une unité sera proposée aux deux groupes mais le segment à reproduire aura une mesure qui ne sera pas un entier de l’unité. Les élèves devront décrire leur manipulation et leurs jeux de pliage pour arriver à la construction du segment. En plus de travailler sur ce qui devra être compréhensible et pas trop dur à expliquer à leur camarade, les enfants saisiront l’importance de l’unité de mesure commune et, même si cette manipulation n’est pas dans l’ouvrage de Cerquetti-Aberkane, ce même exercice pourra être fait très rapidement à l’aide d’une règle graduée ; les deux groupes trouveront alors fort facilement la solution et la comparaison entre le segment initial et le construit montrera l’exactitude de cette méthode et la fiabilité de l’unité de mesure commune et de l’utilisation de la règle graduée. Il aurait été donc judicieux d’insérer ce type d’activité dans la progression de cette séance de géométrie évitant la petite rupture du passage de la comparaison à la mesure qui n’a peut-être pas été assez défini.

La séance suivant celle-ci se passa beaucoup mieux et fut un exercice traditionnel avec mesure de segments en centimètres. Les techniques de mesure furent formulées en groupe classe, et très peu d’élèves eurent des difficultés. Certains même devant un problème de photocopieuse qui avait coupée en partie un segment m’écrivirent : 10,4 centimètres. La tête de classe était revenue sur le devant de la scène.

 

 

 


Séance de numération


Cette séance de mathématiques fut observée en SPA, dans une classe de CM1. L’objectif de l’enseignant fut de compléter la formation de ses élèves sur la division en leur donnant une résolution de problème, avec au bout une division à formuler :
« Un automobiliste vient de faire réviser le moteur de sa voiture alors qu’il a parcouru 187 620 km. Sachant qu’il révise son auto tous les 12 500 Km, combien de fois l’a-t-il fait réviser depuis sa mise en circulation.»
Plutôt que de laisser chercher les élèves en autonomie, le professeur choisit le groupe classe pour trouver l’opération à fournir. Comme souvent quand on pose cette question à la cantonade, beaucoup d’opérations passèrent par la voix des élèves pour enfin avoir la validation de l’adulte lorsque la division fut proposée.
Pendant 15 minutes, l’enseignant laissa les enfants chercher le résultat en circulant dans les rangs, en aidant certains élèves en difficulté ou tout simplement en les motivant pour avancer dans l’exercice. Puis il écrivit au tableau l’opération :

 

187 620
12 500


Il demanda aux enfants quelle était leur technique pour parvenir à la résolution. Ce fut ici un moment amusant, car les élèves et l’enseignant avaient leur propre code, leurs expressions, ce qui montre assez bien la bonne humeur qui circulait dans la classe.
« La technique des parents ! » dirent-ils tous. La technique des parents consistait à trouver le multiple le plus proche avec les multiples les plus faciles à calculer :


12500 x 1 = 12500
12500 x 10 = 125000
12500 x 100 = 1250000


Les élèves en déduisent alors que les résultats sont compris entre tant et tant et se lancent dans les calculs. Par cette technique d’encadrement, les enfants définissaient une « fourchette » de solution qui leur permettait ensuite de trouver éventuellement leur erreur si elle était importante ou bien de se rapprocher le plus possible du résultat. Cette table de multiplication a l’avantage de donner immédiatement un ordre de grandeur du résultat et selon beaucoup de manuel, de livre du maître ou d’ouvrages de didactique, « cette technique est à conserver autant que l’on veut ».
Puis fut évoquée la technique de grand-mère (la sienne nous a confié le professeur devant les éclats de rire de ses élèves). Qui consiste à soustraire un certain nombre de fois 12500 à 187 620, puis de compter le nombre de fois que ce chiffre a été soustrait.
Il y eut aussi la table de 12 500 qui fut posée au tableau jusqu’à ce que le résultat corresponde à 187 620.
Et enfin, il y eut la division euclidienne classique, poser par un élève et résolue relativement facilement (il s’agissait d’un bon élément).
De part la grandeur des chiffres, la technique de poser une table de multiplication complète de 12 500, se révélait trop périlleux et source de beaucoup d’erreur. D’ailleurs, lorsque cette éventualité fut présentée par un élève, le professeur n’eut même pas à répondre, ses camarades s’empressèrent de lui dire que ce serait beaucoup trop long.
Le tableau fut partagé en quatre parties et un élève fut désigné pour résoudre le problème de ces différentes manières. Les élèves choisis étaient ceux qui avaient usé de cette technique sur leur cahier pour la résolution du problème. Nous ignorions jusqu’alors le but de ce travail chez l’enseignant : il avait fort vite occulté la partie résolution de problème de son cours en donnant fort vite la réponse à la question, mais devant le travail des enfants au tableau, nous comprîmes que son but était de discréditer certaines techniques bien trop longues et éprouvantes comme la résolution par soustractions successives : cette technique fut d’ailleurs une de celles qui comportaient des erreurs et l’erreur fut extrêmement difficile à retrouver, même pour l’enseignant. L’opération par tâtonnement fut qualifié de chanceuse, car nécessitant une certaine chance pour arriver rapidement au résultat. Les autres furent moins critiquées.
Le problème de cette pratique de classe est que 4 élèves corrigent pour toute la classe alors que celle-ci n’a même pas encore trouvé son résultat. Les élèves se retrouvent alors tentés de copier ce qu’écrivent leurs camarades au tableau plutôt que de chercher par eux-mêmes. Ou bien et c’est encore plus gênant, ils se retrouvent à arrêter leur démarche, la correction étant pour eux un temps d’arrêt du travail : on ne corrige que lorsque l’exercice est susceptible d’être arrêté. La classe étant très calme, il n’y eut pas d’incidents ou d’agitation chez les élèves.
On pourrait aussi faire une autre remarque : dans les instructions officielles, on remarque que la compétence visée en ce qui concerne les divisions est celle-ci : « calculer le quotient et le reste de la division euclidienne d’un nombre entier (d’au plus 4 chiffres) par un nombre entier (d’au plus 2 chiffres), par un calcul posé. » Ici le but du professeur était sans doute de tenter l’expérience : il a, par ce problème, montré que la division contenait en elle un peu de toutes ces opérations : additions, soustractions, multiplications ; de voir ainsi étaler les techniques visant à diviser, la technique apparaissait plus clairement aux enfants ; il est toujours plus pertinent de connaître le fonctionnement d’une opération plutôt que de l’appliquer mécaniquement. Etalées devant les yeux de la classe, les enfants voyaient ici que les techniques bonnes pour diviser sont plus ou moins efficaces. On peut aussi noter que ces compétences visent la fin du cycle 3, et qu’il s’agissait ici d’une classe de CM1, ce qui nous montre à quel point cette classe était en avance.


En fait cette séance est une source de réflexion importante car elle dénote une certaine manière de travailler qui n’est pas classique. On aurait pu mettre en place des activités de groupe pour favoriser ce type de travail et la recherche de la technique opératoire la plus appropriée pour aboutir au résultat. Une mise en commun aurait été fait en groupe classe pour recueillir les remarques de chacun et on aurait pu débattre des difficultés de telle ou telle technique pour la résolution du problème. Cependant l’enseignant nous confia que le travail de groupe avait été accompli souvent dans sa classe et qu’il souhaitait une période d’autonomie chez les enfants, puis une mise en commun en groupe classe pour varier les structures de travail. Aussi, en ce qui concerne l’objectif de la résolution de problème, on aurait pu demander au groupe de chercher et de justifier la technique opératoire qui correspond le mieux à cette situation.
Les objectifs fixés par l’enseignant sont arrivés à leur aboutissement : les élèves ont pris conscience par le simple fait qu’ils étaient confrontés à la situation et aux difficultés de telle ou telle technique, de l’efficacité de certaines manières de procéder par rapport à d’autres. Sans compter le fait que tous les enfants ont bien participé à cet exercice et qu’il semble qu’il ait été compris par tous. Nous pouvons aussi noter que cette situation était plus une ouverture sur le reste des programmes qu’un réel apprentissage. La fonction de la division est acquise, son rôle et sa technique le sont aussi. Les objectifs sont donc atteints après cette séance qui servit d’évaluation sommative.


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